Tout comme l’Olympique Lyonnais, qui a publié un communiqué, l’ASSE a également fait part de sa désolation devant les incidents entre les deux club, réclamant de lourdes sanctions de la part des autorités contre ces violences de plus en plus régulières.

"Après l’agression dont a été victime samedi dernier un supporter stéphanois, l’ASSE condamne avec la plus grande vigueur des actes de violence gratuite qui prennent le football en otage. Rien ne saurait justifier de tels agissements. Le sport ne doit pas entretenir la culture de la haine, mais participer à la promotion de valeurs citoyennes. L'ASSE bannit toute forme de violence, physique et verbale, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un stade. L’ASSE réaffirme sa confiance dans la justice pour mener un travail d’investigation sans concession et sanctionner fermement tous les auteurs d’actes de violence et d’incivilité", a indiqué l’AS Saint-Étienne dans un communiqué.

Depuis des mois, les bagarres se répètent entre supporters de l’AS Saint-Étienne et de l’Olympique Lyonnais, pour des raisons souvent futiles, mais la violence grandit à chaque fois et l’on peut désormais se demander où cela va s’arrêter. Pendant longtemps les deux clubs ont vécu de manière très sobre ces événements, mais les choses ont clairement changé ces derniers jours. La semaine passée, l’agression d’un éducateur sportif fan de l’OL et celle d’un supporter de l’ASSE en représailles ont fait monter la tension entre les fans des deux clubs, et l’on peut même lire des menaces de mort sur les réseaux sociaux. Si Lyon et Saint-Étienne ont publié des communiqués chacun de leur côté, l’heure est désormais à une initiative commune, c’est du moins ce que souhaite l’Olympique Lyonnais. "Nous allons prendre contact avec la direction de Saint-Étienne pour agir ensemble", a prévenu, dans le Progrès, Olivier Blanc, directeur général adjoint de l’OL, décidé à ce que les rivalités régionales ne dépassent pas les limites, ce qui est hélas le cas actuellement.

Quand le derby du Rhône dépasse le cadre sportif. Alors que l’Olympique Lyonnais et l’AS Saint-Étienne ne se sont pas encore affrontés cette saison, leurs supporters ont déjà débuté les hostilités en dehors du rectangle vert. La situation commence à prendre une ampleur démesurée, ce qui inquiète la Préfète de la Loire :
"Je crois que cela n’a plus rien à voir avec le football, déplore Fabienne Buccio sur les ondes de RadioScoop. C’est un problème de personne et de délinquance de bas étage. Il faut qu’ils aient conscience qu’ils ont une vraie responsabilité et que parfois, plutôt que d’escalader et de rendre coup pour coup, il faut savoir arrêter et se montrer plus intelligent que le camp adverse. Il faut surtout que l’on revienne à de vraies valeurs, à l’esprit sportif et à un réel esprit d’équipe". Il faudra effectivement calmer les tensions avant le week-end du 9 novembre durant lequel Saint-Étienne accueillera l’OL pour le compte de la 13ème journée de Ligue 1.

L'ASSE tend aussi la main à l'OL pour stopper la violence :

"Il faut se mettre autour d’une table et voir comment on peut faire. Mais il ne faut pas croire que l’OL et l’ASSE vont tout changer. On est à l’image de la société. Ce qui se passe est du domaine de la sécurité publique, explique le président du directoire de l’AS Saint-Étienne, qui admet quand même que le club s’est doté de moyens supplémentaires, mais ne peut pas jouer les gros bras en dehors de Geoffroy-Guichard. On met les moyens, on dépense beaucoup d’argent pour la sécurité au stade. On a recruté un directeur de la sécurité et deux nouvelles sociétés. Après, ce n’est pas nous qui allons faire la police à l’extérieur du club. Hors du stade, c’est la police qui doit agir. Je suis impuissant".

Chaudron a écrit:

"Je crois que cela n’a plus rien à voir avec le football, déplore Fabienne Buccio sur les ondes de RadioScoop. C’est un problème de personne et de délinquance de bas étage. Il faut qu’ils aient conscience qu’ils ont une vraie responsabilité et que parfois, plutôt que d’escalader et de rendre coup pour coup, il faut savoir arrêter et se montrer plus intelligent que le camp adverse. Il faut surtout que l’on revienne à de vraies valeurs, à l’esprit sportif et à un réel esprit d’équipe".

Et ce n’est malheureusement qu’un épisode parmi tant d’autres.

Il ne faut pas que la rivalité sportive ne débouche sur une telle escalade de la violence, car à ce rythme il arrivera un jour où un drame se produira.

Chaudron a écrit:

Il ne faut pas que la rivalité sportive ne débouche sur une telle escalade de la violence, car à ce rythme il arrivera un jour où un drame se produira.

Il sera alors trop tard pour pleurer, que l’on soit supporters des Verts ou de Lyon.