Le staff technique, la direction, les joueurs et les supporters de Bastia ont signé une charte de bonne conduite afin d'éviter tout débordement. Ceci fait suite aux évènements de la semaine dernière face à Lille en quart de finale de la Coupe de la ligue, rencontre qui avait été interrompue 20 minutes suite à un projectile lancé contre l'un des arbitres assistants. "Nous, dirigeants, nous engageons en toutes circonstances à faire preuve d'exemplarité dans notre comportement au bord du terrain et en coulisses, tout en défendant à chaque fois que nécessaire les agressions extérieures que subit le club", est-il notamment écrit.

"Nous tous, supporteurs, abonnés ou non, qui poussons la porte du stade à domicile et à l'extérieur, nous engageons en toutes circonstances à nous abstenir définitivement de tout acte ou comportement pouvant nuire au club, ce qui signifie: abandon total de l'utilisation d'engins pyrotechniques et abandon total de tous jets de projectiles, quels que soient les moments du match et les faits de jeu. Le joueur, le dirigeant, le supporteur qui ne respectera pas cet engagement s'exclut de lui-même de la communauté du Sporting et n'a donc clairement plus sa place à Furiani". Toujours est-il que les dirigeants du Sporting sont attendus jeudi devant la commission de discipline pour répondre des incidents survenus face à Lille mais aussi de ceux qui se sont produits à Ajaccio lors du derby corse.

Ce n'est qu'un bout de papier. Ca n'a aucune valeur. Si les supporters veulent continuer à casser, ils ne vont pas se gêner.

Cette charte n'a pas été respectée ! Les supporters bastiais ont encore était à l'origine d'incidents pendant le match à huis clos contre l’OM.
La LFP a donc, en toute logique, interdit au club corse de jouer dans son stade, à titre conservatoire.

Les joueurs, les dirigeants et supporters du club ont signé cette charte de bonne conduite. Les joueurs ? Alors pourquoi il y a encore eu une bagarre générale après le derby corse ?

Les incidents continuent pour Bastia.
OM-Bastia : La journée avait commencé sous les meilleurs auspices. Arrivés en début de matinée depuis l’Île-de-Beauté, en bateau, les 300 supporters corses ont pris leurs quartiers du côté des plages du Prado. Postés à Borély toute la matinée, ils ont patienté sous le soleil et le regard des forces de l’ordre avant de déjeuner. Mais le calme apparent a cessé en début d’après-midi, au moment de rallier le stade Vélodrome.

Transférés à bord de six bus (deux autres ont permis d’assurer le transport des 111 fans de l’Amicale Corse d’Aix-en-Provence), les supporters insulaires ont vu leur progression freinée au niveau du rond-point du Prado, juste avant de pénétrer dans le parc Chanot pour investir le parcage visiteurs. Des fans marseillais attablés en terrasse ont jeté des projectiles et autres canettes sur le passage des bus, cassant deux vitres. Des accrochages ont alors éclaté entre supporters des deux camps, obligeant les forces de l’ordre à faire usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.

Au milieu, comme chaque samedi après-midi, des mères de famille et leurs enfants en bas âge ont assisté à ce triste spectacle, prenant leurs jambes à leur cou afin de se mettre à l’abri. Aucun blessé n’a été répertorié et tout semblait être rentré dans l’ordre par la suite. Mais après le match, une fois que le parcage visiteur a été vidé, les autorités ont fait patienter les six bus corses. Seul hic : ils ont choisi pour cela le chemin par lequel passaient les joueurs olympiens pour regagner leur véhicule, qui ont été copieusement insultés. Les stadiers présents ont établi un cordon entre les bus de fans corses et les joueurs de l’OM. "Si on avait voulu créer un incident, on ne s’y serait pas pris autrement", glissait un témoin de la scène.