Lille a renoué avec la victoire, ce soir en ouverture de la 17e journée de Ligue 1. Sous l'impulsion de Payet auteur d'une passe décisive et d'un but magnifique, le LOSC a battu Toulouse (2-0)…
Dans l'oeil du cyclone après le départ surprise de Landreau et la série de quatre matchs sans succès, Lille a relevé la tête mardi soir lors de la 17e journée de Ligue 1, en renouant avec la victoire face au TFC (2-0). Trois points mérités au vue des débats, face à des Toulousains insipides et toujours à l'arrêt.
Un match relativement décevant dans l'ensemble, même si la seconde période a permis de relever le niveau. Les Lillois ont réussi à changer de braquet après la pause, contrairement aux Toulousains, dans la lignée de leurs précédentes sorties.

Paris a confirmé son retour en grande forme en donnant une leçon à Valenciennes (0-4) qui était pourtant invaincue sur sa pelouse. Ibrahimovic a inscrit son premier triplé depuis son arrivée en France…
Paris surclasse Valenciennes, triplé d'Ibra ! - Débrief et NOTES des joueurs (VA 0-4 PSG)
Ibrahimovic a marqué son premier triplé en L1
Le 4-4-2 lui va décidément bien. Dans cette nouvelle configuration mise en place par Carlo Ancelotti, le PSG s'est de nouveau imposé à Valenciennes (0-4) mardi soir en ouverture de la 17e journée de Ligue 1. Ce match a signé la première victoire à l'extérieur en championnat des Parisiens depuis le 27 octobre (10e journée) et le premier triplé d'Ibrahimovic. VA chute pour la première fois de la saison à domicile.

Paris maitrise son sujet contre Valenciennes. Le match a été rythmé et vivant dès les premières minutes entre deux équipes portées vers l'offensive. Ducourtioux obligeait rapidement Sirigu à s'employer. Le ballon a navigué d'une surface à l'autre mais côté parisien, Pastore puis Lavezzi manquaient le cadre coup sur coup. A l'inverse, Ibra n'a pas laissé passer sa chance en reprenant une frappe manquée de Lavezzi.

Dès le quart d'heure de jeu, le PSG a posé son emprise sur les débats et pris l'ascendant dans le jeu, mais se montrait assez maladroit offensivement avec de nombreuses passes mal ajustées. VA a eu du mal à déborder le bloc de la capitale, trouvant souvent sur sa route un Thiago Silva infranchissable.

Ibra passait par là… Après la pause, le PSG s'est rapidement mis à l'abri avec deux nouveaux buts d'Ibrahimovic (50e et 54e). Les carottes étaient cuites pour Valenciennes, improductif face à la puissance de feu des hommes d'Ancelotti, supérieurs dans tous les compartiments du jeu. A l'image de leurs supporters refroidis sur leur siège, VA a alors baissé les bras. Matuidi butait sur le poteau, puis Lavezzi scellait le score.

Les Parisiens entraient bien dans cette rencontre, pratiquant un football séduisant. Ibrahimovic auteur d'un but (28e) puis d'une passe décisive (31e).
En deuxième période, le PSG réduisait sérieusement l'allure, Evian en profitait pour mettre enfin le pied sur le ballon. Mais en fin de match, Thiago Motta (84e), récompensé de son excellent match, et Gameiro (87e), buteur sur son premier ballon, donnaient plus d'ampleur à la belle victoire parisienne.

Lille-Toulouse. Un premier acte sans saveur. La première mi-temps a été très pauvre et ennuyeuse entre deux équipes en perte de vitesse depuis plusieurs semaines. Nous a assisté à un festival d'erreurs techniques, de mauvais choix, de manque d'inspiration de la part des deux équipes.
Après la pause, le match s'animait enfin. Lille semblait en mesure de se mettre à l'abri mais le sort du match demeurait indécis. Enfin sur un coup franc excentré côté droit, Payet enroule du pied droit vers le point de penalty, et Basa qui échappe au marquage de Zebina smashe le ballon de la tête et marque (55e).
Puis Payet double la mise d'une frappe sublime (83e) et assurait une victoire somme toute logique pour son équipe.

En 1ère mi-temps de Lille - Toulouse, si ce n'est sur un retourné acrobatique de Chedjou repoussé par Ahamada à la 6e, les supporters des Dogues n'en ont pas eu pour leur argent malgré la domination territoriale de leur équipe.
En 2e mi-temps, le TFC a tenté de réagir, mais sans parvenir à s'approcher réellement d'Elana.
Au final Lille gagne 2-0 mais comme à son habitude, Lille a été tout simplement nul !

Un match ouvert, rythmé et riche en occasions. Si Valenciennes a rapidement été dépassé, les Parisiens ont pour leur part affiché leur talent et offert un spectacle intéressant. Les buts - D'une talonnade inspirée sur l'aile droite, Pastore décale Ménez qui centre à ras de terre. Penneteau repousse le ballon vers Lavezzi qui écrase sa reprise. Posté plein axe, Ibra est sur la trajectoire et dévie au fond des filets (29e, 0-1). - Ménez travaille bien sur l'aile droite et voit son centre repoussé par Mater. Pastore récupère et arme une frappe lourde à 25 mètres, repoussée par Penneteau dans les pieds d'Ibra qui ne laisse pas passer l'aubaine (50e, 0-2). - Lavezzi lance parfaitement Ménez dans la profondeur. Ce dernier s'engouffre dans la surface côté gauche et remise au centre pour la reprise d'Ibra seul face au but vide (54e, 0-3). - Servi dos au but dans le rond central, Lavezzi laisse Angoua sur place et fonce tout droit sur 40 mètres avant d'ajuster tranquillement Penneteau du plat du pied (82e, 0-4).

La minute Luisse de Pierre Ménès
"Parce que Paris possède des joueurs de dimension internationale, pour ne pas dire mondiale pour certains." (canalplus.fr). Voire galactique?

La minute “Je t’aime moi non plus” de Jean-Michel Aulas
“Je vais bientôt le rencontrer. S’il est convaincu qu’il veut rester, c’est qu’il a les paramètres pour prendre cette position. Il a un contrat qui se termine en 2014 et on ne pourra pas arriver en juin 2013 sans renouveler son contrat ou sans un départ.” (RMC) Vraisemblablement, Aulas a bien envie d’alléger sa masse salariale grâce à Bafé Gomis, et ne voit pas d’un très bon oeil ses envies de rester au club.

La minute piégée de Samuel Ipoua
(À Simon Pouplin) "C'est dommage que vos coéquipiers n'aient pas été à la hauteur, contrairement à vous?" (BeIn Sport) Bon courage pour ne pas se mettre ses coéqupiers à dos avec une question comme ça.

La minute normande de Rémi Garde
“Il est possible qu'ils soient forfaits pour dimanche, mais il n'est pas impossible qu'ils ne le soient pas.” (francefootball.fr)

Nice vient d'enchainer son 7e match sans défaite (5 victoires, 2 nuls). Son dernier revers, c'était à Montpellier (3-1), lors de la 10e journée. Depuis, les Niçois ont pris 17 points sur 21 possibles. Étonnant, puisqu'ils en avaient pris 9/30 lors des 10 premières journées. Ces ratios de 0,90 et 2,43 points par match nous donnent deux classements totalement différents :
- sur les journées 1 à 10, Nice est 17e avec 1 point d'avance sur le premier relégable et 4 sur le dernier. L'OGCN accuse dans le même temps un déficit de 10 unités sur Toulouse, 12 sur Lyon et 13 sur Paris.
- sur les journées 11 à 17, Nice est 1er avec 3 points d'avance sur son dauphin. Sur cette période, il a une avance de 3 points sur Lyon, 7 sur Paris et 10 sur Toulouse.

À noter aussi qu'au soir de la 10e journée, les Aiglons avaient 6 points de retard sur Reims, et qu'ils en ont maintenant 9 d'avance...

Cette saison, seuls 6,5 % des matchs de Ligue 1 se terminent sur un score nul et vierge, le fameux 0-0 cher aux Guignols de l’info. Les matchs se terminent bien plus souvent sur des 1-1, voir des 2-2, score qui est arrivé déjà douze fois cette saison, soit autant qu’en 2009-2010 sur toute la saison. La vraie spécialité de la Ligue 1 réside en fait dans son faible taux de victoires à domicile (44,4 % de victoires à domicile. Une particularité qui nous rapproche de la Premier League.

Moyenne de score obtenus (entre parenthèses, la moyenne sur les six dernières saisons).
1-1 : 15.4% (14.05%)
1-0 : 12.4% (12.58%)
2-0 : 9.5% (8.98%)
0-1 : 8.3% (6.75%)
2-2 : 7.1% (4.35%)
2-1 : 6.5% (8.62%)
0-0 : 6.5% (10.9%)
1-2 : 5.3% (6.45%)
0-2 : 3% (4.4%)

Florent Balmont prend position sur le départ de Mickael Landreau : “Le départ de Micka, ça m'a fait ch***. Je tenais à m'exprimer à ce sujet parce que Franck (Béria) et Mathieu (Debuchy) l'ont fait. Ça nous a fait mal parce que c'est un joueur important qui est parti. Et ça fait plusieurs années que des joueurs avec une bonne mentalité s'en vont. Ce sont les aléas du football mais c'étaient vraiment des bons gars et je tenais à le dire.”

Cédric Barbosa, joueur exemplaire pour son professionnalisme selon son entraîneur, n’oublie pas ses anciens coéquipiers: “J'avais vraiment envie de marquer ce soir, j'ai eu une petite pensée pour mon pote Gaël Danic qui s'est blessé hier.“ (francefootball.fr). C’est beau, on dirait du Bafé Gomis.

Dimitri Payet à propos d'Aurélien Chedjou, qui ne lui a pas laissé tirer un coup franc alors qu'il était en feu: "Aurel, c'est Aurel, il croit qu'il va mettre un coup franc avant la fin de sa carrière".

Le TOP : Le PSG de Zlatan
La défaite subie à Nice (1-2) il y a deux semaines a apparemment joué le rôle d’électrochoc pour le PSG, qui a depuis enchaîné trois succès consécutifs. Vainqueurs du FC Porto en Ligue des champions (2-1), les joueurs parisiens ont ensuite enchaîné par deux succès probants en championnat face à Evian-Thonon et Valenciennes (4-0). Mardi dans le Nord, les hommes de Carlo Ancelotti ont déroulé leur football, s’imposant largement grâce au triplé de leur attaquant vedette Zlatan Ibrahimovic. Cette fois, le géant suédois n’a pas eu besoin d’exploit pour porter son total à dix-sept réalisations en dix-sept matchs de championnat depuis le début de la saison. En revanche, le Scandinave a su être présent au bon moment et faire preuve de sang-froid pour inscrire trois buts de renard des surfaces. A ce rythme, Ibra devrait sans doute dépasser la barre des trente buts en une saison, ce qui n’a plus été fait dans le championnat de France depuis Jean-Pierre Papin lors de la saison 1989-90. Il pourrait même s’attaquer au record de Josip Skoblar, auteur de 44 buts en 1970-71. En attendant, le PSG sait pouvoir compter sur un Zlatan en grande forme pour accueillir le leader lyonnais dimanche au Parc des Princes à l’occasion de la 18e journée.

LE FLOP : Reims
Rien ne va plus à Reims dont la dégringolade au classement a de quoi inquiéter les dirigeants. A Ajaccio (2-0), les Champenois, désormais premiers non relégables, ont concédé une sixième défaite en neuf matchs, série durant laquelle ils n’ont d’ailleurs glané que trois points suite à trois matchs nuls. La dernière victoire du promu remonte au 6 octobre, lors de la réception de Nice pour le compte de la 8e journée. Hubert Fournier, atterré par la prestation de ses hommes en Corse - "Ce n'était même pas un bon match de Ligue 2" -, sait que la suite de la saison peut se transformer en cauchemar pour une équipe qui n’a plus marqué en déplacement depuis le 1er septembre (à Toulouse lors de la 4e journée, ndlr). "Il nous manque beaucoup trop de qualités, de vertus pour espérer mieux", peste l’ancien défenseur central. Cinquièmes il y a deux mois, les Rémois, qui termineront l’année face à Lille puis à Lorient, vont très vite devoir réagir s’ils ne veulent pas déchanter au printemps prochain.

LE JOUEUR : Cédric Barbosa
Cédric Barbosa ou l’histoire de ces vins d’appellation qui se bonifient avec le temps. A 36 ans et pour sa 19e saison professionnelle, le milieu offensif d’Evian-Thonon a encore montré des bribes d’un talent longtemps sous-exploité, à l’occasion de la victoire haut-savoyarde face à Troyes (2-0). Plus porté sur le monde de l’automobile que sur le milieu viticole, son entraîneur Pascal Dupraz avait une autre analogie à l’issue de la rencontre au sujet du co-meilleur buteur du club (à égalité avec Khlifa). "Cédric, c’est un joueur de classe. Il est comme ces voitures de collection. Plus elles vieillissent, plus elles sont cotées". Du fait de son "grand âge", l’ancien Montpelliérain bénéficie de quelques privilèges à l’entraînement (séances allégées, passages plus longs chez le kiné) mais se montre toujours aussi exemplaire auprès de ses coéquipiers. Une preuve de sa grande implication ? Barbosa peste contre son bilan personnel à mi-saison, lui qui a inscrit cinq buts et offert aucune passe décisive contre six et six l’hiver passé.

LA STAT : 5
Comme le nombre de minutes passées sur la pelouse du stade du Ray par le Rennais Yassine Jebbour mardi soir. Rentré à la 59e minute à la place de Romain Alessandrini, Frédéric Antonetti jouant alors le match nul après l’expulsion de Jean-Armel Kana-Biyik (53e), le jeune défenseur formé en Bretagne s’est vu signifier la sortie cinq minutes plus tard par M.Rainville, qui a fait jouer la double peine, l’arbitre estimant qu’il avait poussé dans le dos le Niçois Bauthéac dans la surface et donc annihilé une action de but. Une décision qui a fait sortir de ses gonds l’entraîneur rennais, Frédéric Antonetti: "L'arbitre s'est laissé abuser. Il a raté complètement son match. Les tricheurs ont gagné ce soir quand vous voyez le saut de l'ange de Bauthéac", a commenté l’intéressé. Qui s’est du coup attiré une réplique niçoise le lendemain, un communiqué de l’OGCN, dont Antonetti a été l’entraîneur avant de partir à Rennes, évoquant "des propos diffamatoires à l'égard du club et de ses joueurs à l'issue du match (…) bien souvent destinés à masquer les insuffisances de sa propre équipe ou de son propre management". Du coup, Antonetti a à son tour réagi jeudi pour rester dans sa ligne: "Je persiste et je signe. Je n’enlève aucun mot. J’ai analysé le match tel qu’il était. Il y a eu des simulations. L’arbitre s’est laissé abuser. Si j’avais été à la place des Niçois, j’aurais fait profil bas. Ils ont les trois points et c’est nous qui sommes lésés dans cette histoire. On n’a pas pu défendre nos couleurs dans des conditions équitables. Je clos le débat là-dessus". Et le match a vu la victoire de Nice sur Rennes (1-0).

LA PHRASE: "On nous a empêchés de gagner"
Nerveux, Rémi Garde ? Peu habitué à se plaindre des décisions arbitrales, l’entraîneur lyonnais s’est offert une étonnante sortie à l’issue du match nul concédé mercredi soir par ses hommes face à Nancy (1-1). Sa cible ? Jean-Charles Cailleux, l’arbitre de la rencontre, coupable à ses yeux d’avoir oublié un penalty sur un tir de Lisandro contré par une main lorraine. Un arbitre qui s’est pourtant montré très clément envers Fofana et Umtiti… "Déjà, je pense que nous avions les moyens d’ouvrir le score, si un penalty nous est logiquement sifflé. C’est le tournant du match. On avait les moyens de gagner, mais ce soir, on nous a empêchés de gagner. Des gens se sont plaints récemment et on a vu beaucoup de penalties. Nous, on méritait un penalty durant ce match, et il fallait le siffler. J’espère qu’on nous les sifflera à l’avenir, où que ce soit. Et dès le prochain match…". Des propos faisant à la fois allusion aux déclarations stéphanoises préalables au derby ainsi qu’au choc de dimanche face au PSG au Parc des Princes. Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, n’aurait pas fait mieux…

Retrouvez le Onze de la 17ème journée de Ligue 1, selon Football.fr.

Guillermo Ochoa (gardien de but, Ajaccio)
Si Ajaccio veut espérer assurer une nouvelle fois son maintien dans le cour des grands en mai prochain, il aura indéniablement besoin d’un grand Guillermo Ochoa pour garder ses cages. Convaincant pour sa première saison parmi l’élite hexagonale l’an dernier, l’international mexicain, bien adapté au jeu du Vieux Continent, continue sur sa lancée. Face à Reims, l’ancien portier du Club America s’est illustré à deux reprises devant Kamel Ghilas (13e, 33e), avant d’être suppléé par son poteau devant Julien Toudic (64e). La chance des grands, diront certains. Il reste qu’Ochoa vient là de signer le sixième "clean sheet" de sa saison.

Rod Fanni (latéral droit, Marseille)
Son retour, après avoir purgé deux matchs de suspension, s’est révélé déterminant du côté de l’Olympique de Marseille. Régulier dans ses performances cette saison, l’ex Rennais a livré un match plein lors de la victoire décrochée par les Phocéens à Furiani (1-2). Très actif dans son couloir droit, il est à l'origine du but de Mathieu Valbuena sur l’ouverture du score. Son impact devrait à n’en pas douter servir les desseins de l’OM dans les semaines à venir.

Renato Civelli (défenseur central, Nice)
Nice, actuellement intenable avec sa série de sept matchs sans défaite, doit beaucoup à son arrière-garde. Une escouade de choc emmenée par un Renato Civelli s’imposant comme le patron dans cette équipe. Le tenace Argentin n’a une nouvelle fois rien lâché face à Rennes (2-0), se montrant impérial dans les airs et infranchissable en un contre un. Un modèle de sobriété et une confirmation que le Gaucho est devenu l’un des meilleurs spécimens à son poste dans nos contrées.

Thiago Silva (défenseur central, Paris Saint-Germain)
Sortie après sortie, il répond aux attentes placées en lui. Et confirme son statut, à savoir celui de référence mondiale au poste de défenseur central. Lors de la leçon délivrée face à Valenciennes (0-4), si le secteur offensif a eu la part belle dans les louanges adressées au club de la capitale, la prestation de l’international brésilien a également été déterminante dans la victoire. Intraitable au duel et faisant admirer une lecture du jeu toujours aussi parfaite, il n’a même pas laissé de miettes aux attaquants nordistes. Un véritable monstre défensif.

Abdelhamid El Kaoutari (latréal gauche, Montpellier)
Titulaire lors des deux sorties victorieuses du MHSC face à Ajaccio (3-0) et à Brest (1-2), Abdelhamid El Kaoutari est parvenu à se montrer à son avantage dans un rôle de latéral gauche qui n’est habituellement pas le sien. En Bretagne, il a parfaitement muselé son adversaire direct, Jonathan Ayité, tout en se montrant appliqué dans le placement et à la relance. Avec les absences de Cyril Jeunechamp et Henri Bedimo, l’international marocain a pris sa chance et pourrait devenir plus qu’une alternative pour René Girard dans les semaines à venir.

Jordan Lotiès (milieu défensif, Nancy)
Il est l’homme en forme de Nancy actuellement. Depuis que Jean Fernandez a eu la bonne idée de le faire monter d’un cran, Jordan Lotiès, défenseur central de formation, brille de mille feux dans l’entrejeu. Et si le club lorrain tient enfin un match sur lequel s’appuyer (1-1 à Lyon), il le doit en grande partie à l’ancien Dijonnais. Auteur d’un énorme travail au milieu, il a en outre été de tous les bons coups offensivement, se payant même le luxe de trouver le chemin des filets pour la deuxième fois en trois rencontres. Une nouvelle prestation de choix ayant de quoi redonner le sourire aux supporters du club au chardon.

Blaise Matuidi (milieu défensif, Paris Saint-Germain)
Sa courbe de forme semble épouser celle de sa formation. Dans le creux de la vague au moment où le PSG flirtait avec une crise automnale, le milieu a retrouvé un rendement digne de son statut d’international lors des dernières rencontres du club de la capitale. A Valenciennes, Blaise Matuidi a régné sur l’entrejeu, se montrant déterminant dans le secteur de la récupération tout en faisant apprécier sa qualité dans l’utilisation du ballon. Un sérieux qui permet aux étoiles offensives de se mettre en valeur.

Rémy Cabella (milieu offensif droit, Montpellier)
S’il n’a pas agrémenté sa fiche statistique (5 buts, 3 passes décisives) lors du succès décroché par le MHSC à Brest (1-2), Rémy Cabella s’est de nouveau imposé comme dynamiteur de l’attaque héraultaise. Provocateur, incisif et intelligent dans ses choix, l’international Espoirs n’a en outre pas rechigné sur les tâches défensives et le replacement dans son couloir droit, mordant dans tous les ballons. Sans conteste le meilleur élément des champions de France depuis la reprise, il est en train de passer un cap cette saison.

Mathieu Valbuena (milieu offensif centre, Marseille)
Émoussé à l’image d’un OM qui tire sur la corde ces dernières semaines, Mathieu Valbuena a profité d’un déplacement à Bastia pour rejaillir en pleine lumière. Au quart d’heure de jeu, le lutin phocéen s’est fendu d’une sublime reprisé de volée pour mettre son équipe sur orbite. Disponible et évoluant avec intelligence entre les lignes, l’international français a délivré une copie pour le moins convaincante et prouvé, s’il en était encore besoin, qu’il était l’une des clés de la réussite marseillaise cette saison.

Cédric Barbosa (milieu offensif gauche, Evian Thonon Gaillard)
Le temps ne semble pas avoir d’emprise sur lui. A bientôt 37 ans, Cédric Barbosa connaît une nouvelle jeunesse depuis son retour en Ligue 1 avec Evian Thonon Gaillard. Ayant déjà surpris les observateurs en inscrivent huit buts agrémentés de huit passes décisives la saison passée, l’ancien Montpelliérain est en train de remettre le couvert cette année. Contre Reims, il a fait parler sa classe naturelle pour inscrire ses 4e et 5e réalisations de l’exercice en cours et offrir un succès éminemment précieux à sa formation. Efficace et inoxydable !

Zlatan Ibrahimovic (avant-centre, Paris Saint-Germain)
Il n’en finit plus d’écraser l’adversité. A Valenciennes, Zlatan Ibrahimovic a encore une fois fait parler la poudre en trouvant l’ouverture à trois reprises, s’offrant son premier triplé en Ligue 1. S’il n’y a, cette fois, pas eu d’exploit personnel de la part du géant suédois, celui-ci a eu le mérite d’être toujours bien placé pour faire trembler les filets et mettre ses hôtes nordistes sous l’éteignoir. Archi-dominant et évidemment incontournable.

Le onze des déceptions: Nicolas Penneteau (Valenciennes), Daniel Congré (Toulouse), Johan Martial (Brest), Benjamin Angoua (Valenciennes), Fabrice N’Sakala (Troyes) – Gueida Fofana (Lyon), Jean-Daniel Akpa-Akpro (Toulouse) – Salomon Kalou (Lille), Ilan (Bastia), Jean-Christophe Bahebeck (Troyes) – Emmanuel Rivière (Toulouse).

J'ai trouvé le onze type concocté par Goal.com
-En gardien : ALI AHAMADA de TOULOUSE
-En défense : HAMID EL-KAOUTARI de MONTPELLIER, THIAGO SILVA du PSG, LUCAS MENDES de MARSEILLE et CHRISTOPHE JALLET du PSG
-En milieu : BLAISE MATUIDI du PSG, CEDRIC BARBOSA d'EVIAN, MATHIEU VALBUENA de MARSEILLE et MICHEL BASTOS de LYON
-En attaque : ZLATAN IBRAHIMOVIC du PSG et ALAIN TRAORE de LORIENT