Le PSG s'est imposé 1 à 0 sur la pelouse d'Evian-TG dimanche soir, en clôture de la 34ème journée de Ligue 1. Un match sans grande envergure, marqué par le but de Pastore et les cartons rouges pour Verratti, Beckham, Sirigu et Khlifa.
5ème victoire de rang en championnat pour le PSG, un record cette saison pour le club de la capitale. Mais une victoire acquise sans gloire, car si les Parisiens ne sont plus qu'à 3 points du titre, les 3 récoltés en fin de match font tâches !

L'OM s'est imposé 1 à 0 à Lorient samedi après-midi. Les Marseillais ont trouvé l'ouverture en première mi-temps par Valbuena et confortent leur 2ème place au classement. Mais les Olympiens ont perdu Fanni (blessure), Gignac (blessure) et A. Ayew (exclu après le coup de sifflet final).
En s'imposant, l'OM a engrangé un 7ème match d'affilée sans prendre de but et remporté son 12ème match sur ce score, le 4ème d'affilée ! Surtout, les Marseillais ont conforté leur 2ème place au classement.

Le top: Ajaccio

Sans victoire depuis cinq matchs en Ligue 1, Ajaccio a renoué avec le succès au meilleur moment samedi face à Montpellier. Menés à l’entame des dix dernières minutes, alors qu’ils étaient en infériorité numérique, les Corses ont trouvé les ressources pour renverser la vapeur et inscrire le but de la gagne dans les arrêts de jeu (2-1). Trois points acquis au forceps face au champion de France en titre qui leur permettent de garder leurs distances avec la zone rouge. Quinzièmes, les hommes d’Albert Emon comptent en effet trois points d’avance sur Nancy (16e) et quatre sur Evian-Thonon et Sochaux (17e et 18e)."Cette victoire fait énormément de bien. Elle redresse les joueurs mentalement. Elle les responsabilise totalement et les rend très fort dans leur tête. C’est le plus important pour cet effectif-là.", a confié sur le site de l’ACA, celui qui avait succédé à Alex Dupont en décembre dernier. Une nouvelle victoire des Ajacciens samedi prochain à Reims, qui les précède au classement avec le même nombre de points, leur garantirait quasiment le maintien.

Le flop: Brest

Si la lanterne rouge Troyes a fait un pas de plus vers la relégation en Ligue 2 en s’inclinant à Nice dimanche après-midi (1-3), c’est aussi le cas de l’avant-dernier Brest, qui n’a pas réussi à tenir tête à Rennes samedi sur sa pelouse du Stade Francis-Le Blé (0-2). Moribonds avant ce derby breton, les hommes de Frédéric Antonetti, qui restaient sur une terrible série de neuf matchs sans succès en championnat et cinq défaites consécutives, sans compter celle en finale de la Coupe de la Ligue face à Saint-Étienne, ont néanmoins réussi à redresser la tête face à un Stade Brestois en déliquescence. Le licenciement de l’entraîneur Landry Chauvin, remplacé début avril par le directeur sportif Corentin Martins, et le conflit qui règne en coulisses entre le président Michel Guyot et l’actionnaire majoritaire du club, Yvon Kermarec, ont semble-t-il plombé le club finistérien, qui reste sur sept défaites consécutives et n’a plus marqué le moindre but depuis quatre matchs !"Après cette nouvelle défaite, on n’a plus vraiment d’espoir, mais on va continuer à travailler et à se battre, même si c’est très compliqué", a confié Martins sur le site du club. La fin de saison s’annonce très longue du côté du SB29 qui compte cinq points de retard sur le premier non relégable.

Le joueur: Vincent Nogueira

Premier relégable, Sochaux devait absolument ramener un point de son déplacement à Lille vendredi soir pour rester dans la course au maintien. Si l’affaire semblait très mal embarquée à l’entame des dix dernières minutes, les Lionceaux ont réussi l’exploit de remonter un handicap de trois buts (3-3). Une réussite incroyable due en grande partie à Vincent Nogueira, qui a su distiller parfaitement trois coups francs au moment opportun. Sur le premier, le milieu de terrain de 25 ans sert parfaitement Cédric Kanté au second poteau (79e). Mais sur les deux autres (84e et 87e), le natif de Besançon n’a eu besoin de personne pour trouver le chemin des filets. La défense lilloise et son dernier rempart, Steeve Elana, sont toutefois loin d’être exempts de tout reproche sur le coup.

La phrase : "Matuidi avait l’air très heureux", Pascal Dupraz (entraîneur d’Evian-Thonon)

En s’imposant dimanche soir sur la pelouse d’Evian-Thonon (1-0), le PSG a fait un pas de plus vers le titre de champion et laissé le club haut-savoyard sous la menace de Sochaux, premier relégable. Un match tendu qui s’est terminé par une bagarre générale et l’expulsion de quatre joueurs. Pour l’entraîneur évianais, Pascal Dupraz, c’est Blaise Matudi, venu manifester sa joie devant le banc adverse, qui a mis le feu aux poudres: "Je ne saurai jamais ce que représente un titre de champion de France, mais a priori, Matuidi avait l’air très heureux, il l’a manifesté devant notre banc de touche... D’aucuns considèreront que c’est chambrer et manquer d’esprit sportif, pour moi, le football, c’est pas ça. Dans le football, l’humilité ça ne mange pas de pain..."

La stat: 32

Soit le nombre de journées qu’il a fallu à Yoann Gourcuff pour marquer de nouveau cette saison en championnat. Buteur décisif en ouverture de la saison à Rennes (1-0), le milieu de terrain de 26 ans n’a en effet plus trouvé le chemin des filets jusqu’à cette 34e journée et ce derby face à Saint-Étienne (1-1). Gêné par des problèmes physiques et concurrencé par Clément Grenier, l’ancien bordelais a connu, comme l’an dernier, une saison difficile, ne jouant que 14 matchs de championnat. Mais son but face aux Verts et son retour en forme intervient au meilleur moment pour l’OL, qui compte sur lui pour finir sur la troisième marche du podium et ainsi décrocher sa qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions.

Retrouvez le Onze de la 34ème journée de Ligue 1, selon MadeInFoot.com.

Gardien de but :

Benoît Costil (Rennes) : Le gardien de Rennes a réalisé une magnifique prestation, samedi soir, contre le Stade Brestois 29 (0-2). Décisif à de nombreuses reprises. Un des tout meilleurs à son poste quand il joue à ce niveau.


Défenseurs :

Henri Bédimo (Montpellier HSC), défenseur gauche : Le défenseur Montpelliérain n'a pas dû apprécier les critiques formulées à son égard par son Président, Louis Nicollin. Malgré la défaite concédée par sa formation contre l'AC Ajaccio (2-1), samedi soir, le défenseur s'est montré à son avantage. Très présent dans son couloir gauche, il a été très solide défensivement. Il a, également, beaucoup apporté en attaque. Récompensé de ses efforts par une passe décisive pour Anthony Mounier.

Kurt Zouma (AS Saint-Étienne), défenseur central : Le défenseur central des Verts a réalisé une très solide prestation contre l'Olympique Lyonnais (1-1), se comportant en vrai patron de sa défense. Très présent dans les duels, il a pris le meilleur sur les attaquants Lyonnais, que ce soit au sol, ou dans les airs. Auteur d'une magnifique réalisation de la tête sur un corner de Yohan Mollo. Malheureux sur l'égalisation de Yoann Gourcuff.

Nicolas Nkoulou (Olympique de Marseille), défenseur central : Le défenseur Marseillais a été l'auteur d'une très belle prestation, samedi après-midi, dans la très importante victoire obtenue par sa formation contre le FC Lorient (0-1), trois points qui pourraient se révéler décisifs dans la course à la deuxième place. Il a bien tenu un sacré client, à savoir Jérémie Aliadière. Une copie propre comme souvent pour un des meilleurs défenseurs de notre championnat.

Christophe Jallet (Paris Saint-Germain), défenseur droit : Le latéral Parisien a réalisé une prestation solide contre Evian-Thonon-Gaillard (0-1), dimanche soir. En défense, il a fait un bon match. En attaque, il a été l'auteur de belles montées. Une prestation intéressante au vu de la forte concurrence de Van der Wiel qui revient à son meilleur niveau.


Milieux de terrain :

Javier Pastore (Paris Saint-Germain), milieu offensif gauche : Le milieu de terrain Argentin n'en finit plus de convaincre. Aligné, une nouvelle fois dans le couloir gauche du milieu, Pastore a réalisé une prestation pleine. S'il a démarré doucement, il s'est, le match avançant, libéré. Le Parisien le plus inspiré. L'Argentin a été récompensé de ses efforts par une très belle réalisation d'une reprise du droit enroulée. Il confirme sa montée en puissance.

Didier Digard (OGC Nice), milieu axial : Le milieu de terrain Niçois est, à l'image de sa formation, en train de réaliser une très belle saison. Auteur d'une passe décisive pour Cvitanich. il a gratté de nombreux ballons dans l'entrejeu.

Vincent Nogueira (FC Sochaux), milieu relayeur : Le milieu de terrain Doubiste est l'homme de la journée. Peu inspiré en première mi-temps, le milieu de terrain a été décisif au cours du second acte. Passeur décisive pour Cédric Kanté, il a, ensuite, inscrit un doublé sur coup-franc. Un point qui pourrait valoir cher dans la lutte pour le maintien.

Mathieu Valebuena (Olympique de Marseille), milieu offensif droit : Le milieu de terrain de l'Olympique de Marseille a été décisif, samedi après-midi, dans l'importante victoire obtenue par sa formation contre le FC Lorient (0-1). Buteur sur une reprise imparable, il est indispensable à son équipe.


Attaquants :

Denis Oliech (AC Ajaccio), attaquant : L'attaquant Nigérian n'est pas du genre à ménager ses efforts. Très présent pendant toute la rencontre contre le Montpellier HSC (2-1), samedi soir, il a été récompensé par la réalisation de la victoire, inscrite en toute fin de match, de la tête. Un match plein.

Salomon Kalou (Lille OSC), attaquant : L'attaquant Lillois a fait vivre une soirée bien compliquée aux défenseurs de Sochaux (3-3), vendredi soir. Auteur de deux réalisations, les deux magnifiques. Confirme, semaine après semaine, sa joie d'avoir retrouver l'axe de l'attaque. Il réalise une fin de saison impressionnante.

On pouvait penser le PSG revanchard pour son retour à Annecy, 10 jours après son élimination en Coupe de France. Ce ne fut pas le cas. Excepté Ibrahimovic qui inquiétait Laquait (3e et 17e), le leader du championnat a affiché un visage peu séduisant au cours d'une 1ère mi-temps peu rythmée et emballante. Alors qu'Ancelotti bouillonnait le long de son banc, l'ETG a d'abord profité de l'apathie et des imprécisions techniques des Parisiens pour tenter sa chance, avant de reculer face à la domination croissante mais improductive de leur adversaire.
Après la mi-temps, le PSG repartait de l'avant et rectifiait l'erreur d'emblée par Pastore (50e, 0-1). Incapables de réagir offensivement, l'ETG passait près de la correctionnelle, mais Verratti sur la barre suivi d'Ibra au-dessus à 3 mètres du but (62e), puis Lavezzi en position idéale après avoir dribblé le gardien (63e), manquaient le coche. Ce double coup du sort a redonné des ailes aux Savoyards et Sirigu devait s'employer face à Khlifa (68e).

Les débats se sont alors équilibrés et Verratti voyait rouge (81e). Mais les Evianais n'ont pas su profiter de leur supériorité numérique dans les dernières minutes. Dans les dernières secondes, Beckham était exclu à son tour pour un pied en avant qui n'a toutefois pas touché son adversaire (90e+3). Puis, après le match, l'arbitre ressortait son carton rouge pour Sirigu et Khlifa, pris dans une échauffourée provoquée par Matuidi.

On s'est énormément ennui ce week-end sur les pelouses de Ligue 1 : Bordeaux 0-0 Reims, Valenciennes 0-0 Nancy, Bastia 0-0 Toulouse, Lorient 0-1 Marseille, Evian 0-1 PSG. Soit 2 buts marqués pour 5 matchs !

Bordeaux 0-0 Reims : Les promus ne réussissent pas à Bordeaux. La première mi-temps a été très timide de la part des Girondins qui ont démarré le match au petit trot. Face à des Bordelais très décevants, la meilleure occasion revenait à Reims avec un tir de Glombard sorti in extremis par Marange. Après la mi-temps et sans doute un gros recadrage de Gillot aux vestiaires, le match s'emballait enfin et Bordeaux s'installait dans le camp rémois. Entré en jeu, Diabaté se procurait les meilleures occasions, mais sans réussite. Reims a été à 2 doigts d'arracher la victoire en fin de match, mais Planus intervenait dans les pieds d'Ayité.

Valenciennes 0-0 Nancy : Nancy continue d'avancer. L'ASNL n'a pas été brillante mais empoche un nouveau point précieux dans la course au maintien. La 1ère mi-temps a été équilibrée entre 2 équipes qui ont eu du mal à venir inquiéter les gardiens. Le score aurait pu évoluer peu avant le repos. Mais Penneteau s'interposait sur une volée de Karaboué d'un côté, l'arbitre décidait de ne pas sanctionner une main de Puygrenier dans la surface de l'autre.
Valenciennes manquait le coche par Sankharé après un 1er arrêt de Gregorini (53ème). Une belle frayeur pour des Lorrains sortis de la zone des relégables le week-end dernier mais encore loin d'être sauvés. Valenciennes a pris le contrôle des opérations et poussé durant la dernière demi-heure pour forcer le verrou nancéien, en vain.

Bastia 0-0 Toulouse : Un match nul. Le match a été assez décevant entre 2 équipes qui ont eu du mal à développer leurs offensives. Si ce n'est par Modeste, les meilleures opportunités ont été à mettre au crédit du TFC qui a toutefois manqué d'efficacité dans la zone de vérité. Si les entraîneurs se réjouiront de l'herméticité de leur défense, la piètre prestation des attaquants des 2 camps (à l'image d'un Thauvin très décevant côté Bastiais) n'y est pas étrangère.

Alors que le LOSC a longtemps été en démonstration au Grand Stade Lille Métropole, les Lillois ont sombré en fin de match face à Sochaux. Face à une formation luttant pour le maintien, le LOSC a été sans pitié pendant plus d'une heure dans la belle ambiance, menant 3-0 en début de la seconde période. Mais les Nordistes ont été rattrapés en fin de match et concèdent le match nul 3-3

Le match ETG - PSG a été décevant dans l'ensemble, eu égard notamment au potentiel du PSG sur le papier. Après une première mi-temps très terne, les débats se sont animés en seconde période avant de s'envenimer en fin de match.

Le jeu proposé par les Lillois pendant plus d'une heure a régalé les spectateurs présents au Grand Stade. Mais ce sont les renversants Sochaliens qui ont animé la fin de la rencontre pour offrir un scénario complètement fou.

Si l'OM s'est montré séduisant durant la première demi-heure, le match n'a pas atteint des sommets dans son ensemble. La seconde période a été assez ennuyeuse. Comme à son habitude !

Ajaccio se rapproche du maintien après sa victoire acquise sur le fil, et dans la douleur face à Montpellier. Après un début de match dominé par l'ACA, la partie a été marquée par les sorties sur blessure du gardien Jourdren remplacé par Pionnier côté Montpelliérain et de Mutu côté Ajaccien. Les Corses auraient mérité de mener au score avant le repos, mais les 2 portiers héraultais ont tour à tour réussi à repousser le danger. Après la pause, Diawara écopait d'un carton rouge logique pour une faute par derrière sur Camara en position de dernier défenseur. Penalty. Mais heureusement pour Ajaccio, Ochoa stoppait la panenka de Belhanda (49e) sans bouger ! La honte suprême

A la 56ème minute Mounier ouvre le score pour Montpellier. En supériorité numérique, ils ont d'abord pris l'ascendant, avant de rendre le ballon à Ajaccio qui est parti à l'assaut et a finalement été récompensé sur un penalty peu évident( pour El Kaoutari) ! Ajaccio a poussé en fin de match et arraché la victoire dans les dernières secondes sur une tête d'Oliech (90ème+1).

Face à une équipe Rennaise à l'agonie depuis de longues semaines, les Brestois qui avaient un besoin urgent de victoire, ont pris le derby breton à bras le corps. Mais alors qu'ils dominaient le match et auraient mérité de marquer, ils ont cédé face à Doucouré, auteur d'un raid solitaire pour sa première apparition en L1 (0-1). Dans la foulée, Costil évitait l'égalisation face à Martial et Rennes profitait des carences défensives énormes de leur adversaire pour doubler la mise par Montano. Le match était plié. Brest a tenté de refaire son retard mais manquait cruellement d'efficacité, à l'image d'une tête de Martial repoussée sur la ligne par Pitroipa. Improductif offensivement et défaillant défensivement, Brest concède une 7ème défaite d'affilée et se dirige tout droit vers la Ligue 2. Rennes renoue enfin avec la victoire.

Les Lillois ont nettement dominé les Sochaliens en s'installant dans leur camp. Une domination longtemps stérile puisque les Dogues ont trop souvent eu recours à des frappes lointaines non cadrées pendant près de 20 minutes. Les Nordistes sont quand même parvenu à déstabiliser la défense Sochalienne sur une belle action collective et Kalou trompait Pouplin d'une frappe à ras de terre au 1er poteau (26ème : 1-0). Dans la foulée, Rodelin poussait au fond des filets une frappe de Digne qui filait au but, mais M. Kalt sifflait une position de hors-jeu. Le but était pourtant valable. Battus dans tous les duels, les Lionceaux encaissaient finalement un 2ème but sur une frappe croisée de Kalou dans la lucarne droite de Pouplin (45ème +2 : 2-0). Le LOSC se mettait un peu plus à l'abri avec un but de Basa, opportuniste sur une frappe détournée de Rodelin (48ème : 3-0). Assommés, les Doubistes couraient ensuite pendant de longues minutes après le ballon mais profitaient d'un relâchement Lillois pour réduire le score sur un but de Kanté (79ème : 3-1). Un peu trop décontractés, les Dogues se retrouvaient ensuite sous pression après un but de Nogueira sur coup franc (84ème : 3-2). Et le miracle Sochalien intervenait quelques instants après sur un nouveau coup franc marqué par Nogueira malgré sa glissade au moment de la frappe (87ème : 3-3) ! Incroyable scénario et un point inespéré décroché par le FCSM !

Chaudron a écrit:

L'OM s'est imposé 1 à 0 à Lorient samedi après-midi.

La fin de match a été houleuse entre les 2 équipes et les altercations se sont poursuivies après le coup de sifflet final, débouchant sur les d'Audard (coupable d'avoir giflé Valbuena) et A. Ayew (coupable d'avoir voulu venger son coéquipier).

Citation :

Les Marseillais ont trouvé l'ouverture en première mi-temps par Valbuena et confortent leur 2ème place au classement.

Un avantage mérité au vu de la belle première demi-heure de l'OM, l'une de ses meilleures cette saison. Lorient a alors haussé son niveau et amené le danger à plusieurs reprises dans la surface, mais sans réussite.

L'OM a laissé l'initiative du jeu à Lorient qui a eu du mal à emballer la rencontre, sans doute par crainte de se découvrir et d'être pris en contre. Barthelme a sonné la révolte mais il a trouvait Mandanda (72ème) puis la barre transversale (73ème) sur sa route. Solides défensivement, les marseillais ne sont quasi jamais entrés dans la surface bretonne lors de la seconde période mais ont su, comme souvent cette saison, préserver leur but d'avance.

Que s'est-il passé à l'issue de la rencontre entre Lorient et Marseille, pour que l'arbitre décide de sortir le carton rouge pour Fabien Audard et André Ayew alors que le match était déjà terminé ?
Tout est parti d'une faute sur André-Pierre Gignac qui a mis le feu aux poudres alors que la partie s'était jusque-là déroulée dans un très bon état d'esprit. Les Lorientais ont reproché à l'attaquant de l'OM de faire du cinéma alors qu'il était réellement blessé à la cheville (remplacé dans la foulée à la 90ème minute). Peu avant, Mathieu Valbuena s'était autorisé à applaudir les supporters lorientais qui l'ont sifflé à sa sortie du terrain à la 83ème minute.
Résultat, à l'issue de la rencontre, le gardien des Merlus Fabien Audard est allé asséner une gifle au meneur de jeu olympien, avant d'être pris à partie par André Ayew au milieu de l'attroupement général. Ayew n'a frappé personne mais son attitude a été jugée menaçante par l'arbitre. Conséquence : Benoît Millot a dégainé le carton rouge pour Audard et Ayew.

Interrogé sur le sujet une fois le calme revenu, le défenseur lorientais Grégory Bourillon a tenté d'expliquer le geste de Fabien Audard :
"Je pense que Fabien a fait payer à Valbuena le fait d'avoir chambré le public à sa sortie. Il n'a pas compris et l'a montré à Valbuena à sa manière. Je pense que c'est parti de là", a-t-il confié. "L'attitude d'André Ayew ? On les connait les frères Ayew, on n'est plus surpris", a lancé Bourillon, insinuant que les deux frères marseillais ne sont jamais les derniers à se frictionner.

De son côté, le défenseur marseillais Rod Fanni regrette le manque de discernement de l'arbitre :
"Apparemment, il y a eu quelques coups. Il y aurait eu une gifle d'Audard. Ca en a énervé plus d'un chez nous. Malheureusement, à vouloir défendre quelqu'un, il (Ayew) a pris un carton qui était évitable. Mais en même temps, et ça n'engage que moi, je n'ai pas trouvé ça très intelligent de la part de l'arbitre", a-t-il jugé.

Fanni estime que M. Millot aurait dû se contenter d'un carton jaune et laisser le soin à la Commission de visionnage de juger de la pertinence de suspendre ou non les 2 joueurs :
"Au final, on ne pourra plus revenir en arrière s'il y a erreur, ou ça sera difficile. Un peu de psychologie, ça aurait été bien", a-t-il conclu.

Alors que la Ligue se saisira de la question jeudi lors de la prochaine réunion de la Commission de discipline, Fanni oublie toutefois qu'à partir du moment où l'arbitre a sanctionné (ce qui aurait été le cas s'il s'était contenté de cartons jaunes), la Commission de visionnage ne peut plus intervenir. En revanche, la Commission de discipline a le pouvoir de blanchir un joueur, même si elle en use rarement. De son côté, M. Millot s'est engagé à revoir les images et faire un rapport complémentaire si besoin, preuve qu'il n'est effectivement pas sûr de ses décisions.