Le PSG s'est imposé 1-0 à Lyon en clôture de la 36ème journée. Un succès qui lui offre officiellement le titre de champion de France, au terme d'un match maitrisé et marqué par un but de Jérémy Ménez.

Cette fois, c'est fait ! Les Parisiens peuvent enfin laisser éclater leur joie. 19 ans après son dernier sacre, le PSG a décroché le 3ème titre de champion de France de son histoire et le 1er trophée de l'ère qatarie.

De son côté, l'OL ne pourra plus rattraper l'OM et devra encore batailler pour valider sa 3ème place.

Félin a écrit:

Le PSG s'est imposé 1-0 à Lyon en clôture de la 36ème journée. Un succès qui lui offre officiellement le titre de champion de France, au terme d'un match maitrisé et marqué par un but de Jérémy Ménez.

Le premier quart d'heure a été dominé par un OL entreprenant qui a pris la possession du ballon et investi le camp adverse.

Après avoir fait le dos rond, le PSG a repris l'initiative. Les lyonnais ont alors eu tendance à reculer et la partie tombait dans un faux-rythme dans le dernier quart d'heure, peu emballant.

En deuxième mi-temps, le PSG débloquait la situation rapidement par Ménez. Un but synonyme de titre de champion de France et un avantage mérité pour les Parisiens, qui, une fois passé le premier quart d'heure, ont dominé leur sujet. Menés au score, les lyonnais n'ont pas réussi à inverser la tendance, butant sur un PSG bien en place, plus expérimenté et dominateur dans les duels.

Au coup de sifflet final, les Parisiens ont sauté de joie et Carlo Ancelotti a versé une petite larme, savourant le travail accompli depuis le début de la saison.

Nice prend l'eau et Evian-TG sort de la zone rouge. Evian-TG a écrasé Nice 4-0. Face à des Aiglons décevants, les Savoyards ont livré un match magnifique, à l'image de Khlifa, auteur d'un doublé, dont un but de plus de 60 mètres !

Evian-TG a engrangé un succès très précieux qui lui permet de sortir de la zone de relégation, avec deux points d'avance sur Nancy. Très belle semaine pour les Savoyards, après leur qualification pour la finale de la Coupe de France (4-0 face à Lorient) !

Avec cet échec cuisant, les hommes de Claude Puel manquent une belle occasion de mettre la pression sur les lyonnais, avant de les accueillir le week-end prochain.

Rattrapé en fin de match face à Sochaux (3-3), puis battu par Toulouse (4-2), Lille n'abordait pas la réception de Reims avec une grande confiance ce vendredi. Avec un Mouko préféré à Elana dans le but après les deux dernières prestations décevantes de ce dernier, le LOSC a toutefois livré une prestation solide pour s'imposer logiquement (3-0) dans un Grand Stade Lille Métropole conquis par la partie de son équipe.

Le top :

Sochaux : Lors de cette 36e journée de Ligue 1, le FC Sochaux s’est probablement assuré son maintien. Déjà auteurs d’un succès capital la semaine passée face à Lorient (1-0), les Lionceaux ont récidivé ce week-end à Brest (2-0) grâce à un doublé de Sloan Privat, pour prendre cinq points d’avance sur la zone rouge, et se donner un bon bol d’air. Les Sochaliens ne sont pas mathématiquement sauvés mais la barre des 40 points devrait leur suffire à se maintenir parmi l’élite. Longtemps mal en point, les hommes d’Eric Hély ont su hausser leur niveau de jeu dans la dernière ligne droite du championnat, ne perdant qu’un seul de leurs huit derniers matchs.

Le flop :

Nice : En déplacement à Evian-Thonon-Gaillard, l’OGC Nice avait une occasion en or de prendre des points très précieux dans la course à la troisième place du classement, mais les Aiglons se sont complètement écroulés. Les hommes de Claude Puel ont encaissé une défaite particulièrement lourde (4-0) face à un adversaire de bas de tableau en commettant un nombre incroyable d’erreurs défensives, et pourraient s’en mordre les doigts à l’issue de la 38e journée s’ils se retrouvaient sans billet européen. Le Gym a notamment encaissé un but de 60 mètres de Saber Khlifa sur un positionnement incompréhensible de David Ospina.

Le joueur :

Saber Khlifa est justement l’un des hommes de cette 36e journée. L’attaquant d’Evian-Thonon-Gaillard a non seulement inscrit un doublé face à Nice pour participer à la belle victoire des siens (4-0), mais a profité du placement douteux d’Ospina loin de ses buts pour s’offrir l’une des plus belles réalisations de la saison : un but de 60 mètres au-dessus du portier niçois. Mais cette journée a été celle de nombreux doublés, de Sloan Privat (Sochaux) à Salomon Kalou (Lille) en passant par Anthony Modeste (Bastia) ou encore André Ayew (Marseille), ce dernier étant par ailleurs servi par un doublé de passes décisives signées Mathieu Valbuena.

Le onze de la 36ème journée :

Anthony Lopes (gardien de but, Lyon)
Pour sa troisième apparition en Ligue 1, à tout juste 22 ans, Anthony Lopes a encore affiché une belle sérénité dans la cage de l'OL dimanche soir. Le contexte particulier de ce match décisif face à Paris aurait pourtant pu lui couper les jambes (ou les bras). Mais force est de constater que la doublure de Rémy Vercoutre dispose d'un caractère bien trempé. Pas tétanisé pour un sou, le dernier rempart tricolore a rayonné dans les airs, intervenant deux fois avec autorité devant Ménez. Et s'il a certes encaissé le but du dribbleur parisien en début de seconde période, Anthony Lopes a prouvé qu'il ne serait pas le maillon faible des Gones en cette fin de saison.

Kenny Lala (arrière droit, Valenciennes)
Déjà très en vue contre le PSG dimanche dernier, Kenny Lala a encore grandement satisfait Daniel Sanchez et les supporters du VAFC ce samedi contre Rennes. Très actif lors du carton face aux Bretons (4-1), le jeune défenseur de 21 ans a allié puissance et fougue dans son couloir. Remplaçant de Mater à Saint-Étienne, lors de la 32e journée, Kenny Lala enchaîne depuis les titularisations et les bonnes performances avec un club nordiste officiellement sauvé depuis ce week-end.

Florian Jarjat (défenseur central, Troyes)
Ce n’est pas tous les jours que les défenseurs troyens sont à la fête. Samedi à Ajaccio, ce constat a un peu changé pour Florian Jarjat. A la peine cette saison, le stoppeur tricolore de 33 ans a réalisé une prestation très propre en Corse, auteur notamment d’un sauvetage sur sa ligne et d’un joli but de la tête. Une réalisation, la quatrième en Ligue 1 dans sa carrière, qui vaut de l’or et permet à Troyes de croire encore au maintien, à deux journées de la fin.

Lindsay Rose (défenseur central, Valenciennes)
Avec Kenny Lala, Lindsay Rose représente le renouveau de la défense du VAFC en cette fin de saison. Recruté au Stade Lavallois cet hiver, le défenseur tricolore de 21 ans a encore livré une belle bataille ce week-end, s'offrant même le premier but de sa carrière en Ligue 1 (de la tête) face aux Rennais. Celui qui a chipé la place de titulaire à Nicolas Isimat-Mirin, annoncé sur le départ, a prouvé face aux Bretons qu'il était à la fois puissant et intelligent. Une bonne trouvaille.

Benoît Trémoulinas (arrière gauche, Bordeaux)
Si les quatre premiers joueurs de cette équipe-type sont plutôt des néophytes à ce niveau, c'est loin d'être le cas de Benoît Trémoulinas, le meilleur latéral gauche du championnat avec le Lillois Lucas Digne. Encore passeur décisif face à Nancy (3-2) samedi, sa septième offrande de la saison, le Bordelais de 27 ans a fait parler sa grande précision et son sens du jeu.

Dimitri Payet (milieu offensif, Lille)
Comme toujours, il n'a pas brillé par sa faculté à faire le bon choix. Comme toujours, Dimitri Payet a aussi su soigner ses statistiques personnelles vendredi soir, en ouverture de la 36e journée face à Reims. Lors du carton lillois (3-0), l'ailier tricolore a réalisé un bon décalage pour Salomon Kalou, comptabilisé comme une passe décisive, et s'est surtout fendu d'un amour de frappe enroulée du gauche. A défaut d'être constamment inspiré, le Réunionnais s'est montré ultra décisif cette saison.

Florent Balmont (milieu relayeur, Lille)
Le Losc Lille avec ou sans un grand Balmont n'est décidément pas le même. Quand les Dogues traînaient la patte en première partie de saison, c'était surtout en l'absence de leur aboyeur du milieu de terrain, soit mis au ban, soit blessé, soit moins rayonnant qu'avant. En cette fin de championnat, c'est un Balmont bien plus mordant sur lequel le club nordiste peut compter, à l'image de sa prestation face aux Champenois ce week-end: au four et au moulin, comme au bon vieux temps.

Thiago Motta (milieu défensif, PSG)
De retour au bon moment. Alors que Marco Verratti était suspendu à Lyon, Thiago Motta a effectué un retour au premier plan dimanche soir après un séjour à l'infirmerie. Dans tous les coups, les bons comme les mauvais, le récupérateur italien a affiché son expérience (son vice diront certains) et sa grande lecture du jeu. Homme-clé du but de Ménez, celui du titre pour Paris, l'ancien Barcelonais s'est aussi montré crucial dans la fluidité de la circulation du ballon côté parisien.

André Ayew (milieu offensif, Marseille)
Il ne vit pas forcément une saison facile sur le plan personnel. Malgré la présence de l'OM sur la deuxième marche du podium, André Ayew est loin de faire l'unanimité sur son flanc gauche. En délicatesse dans ses dribbles et peu inspiré dans ses transmissions, le milieu ghanéen peut toutefois s'appuyer sur un timing exceptionnel dans les airs. C'est encore dans ce domaine qu'il a ouvert le score de la tête face à Toulouse samedi, avant d'inscrire un doublé après une offrande signée Morgan Amalfitano. Décisif à défaut de...

Salomon Kalou (avant-centre, Lille)
Qu'on se le dise, Salomon Kalou a deux visages. Il y a l'ailier aux abois, pas très futé, hautain voire égoïste, et il y l'avant-centre impressionnant, vif, rapide et efficace. Depuis qu'il a quitté les couloirs pour squatter l'axe du terrain, le buteur ivoirien rayonne. A l'image de sa belle prestation contre Reims vendredi, où l'ancien ailier de Chelsea a inscrit deux jolis buts à la clé: un dribble bien pensé devant Kossi Agassa et un tir enroulé précis. De quoi faire pâlir encore Nolan Roux, toujours plus dispensable selon Rudi Garcia.

Saber Khlifa (avant-centre, Evian)
Alors que l'UNFP et Canal Plus ont la fâcheuse habitude de décerner les trophées honorifiques de la L1 avant la fin du championnat, Saber Khlifa a bien failli être évincé de la liste des plus beaux buts de la saison. Heureusement, son chef d’œuvre a eu lieu dans la foulée du lancement des votes par la chaîne cryptée, qui a donc accepté de changer ses habitudes. Il faut dire que face à Nice ce dimanche, l'avant-centre tunisien a marqué d'un lob somptueux de 65 mètres le but du 4-0 pour les Haut-Savoyards. L'attaquant de 26 ans avait avant cela triplé la mise pour l'ETG, lui qui en est à 12 buts en 23 apparitions cette saison (il en avait mis seulement 4 en 31 matchs l'an passé). Une progression surprenante pour l'une des révélations de l'année dans l'Hexagone.

Le onze des déceptions (4-4-2) : Cédric Carrasso (Bordeaux) – Grégoire Puel (Nice), John Boye (Rennes), Kévin Gomis (Nice), Pape Souaré (Reims) – Kamel Chafni (Brest), Benjamin Stambouli (MHSC), Younousse Sankharé (VAFC), Yohan Mollo (ASSE) – Dario Cvitanich (Nice), Pierre-Emerick Aubameyang(ASSE).

En soirée, Bordeaux a dominé Nancy (3-2), Ajaccio a chuté face à Troyes (0-1), Bastia a battu Montpellier (3-1), Brest a sombré face à Sochaux (0-2) et Rennes a coulé à Valenciennes (4-1). 23 buts ont été marqués lors de ces 7 rencontres, soit une belle moyenne de plus de 3 buts par match.

En s'imposant face à Toulouse (2-1) samedi après-midi grâce à un doublé d'André Ayew contre un but de Ben Basat, Marseille s'est assuré une place sur le podium et donc en Ligue des Champions la saison prochaine.

Avec une équipe très largement remaniée en raison des nombreux blessés, Rennes a rapidement pris l'ascendant dans le jeu contre Valenciennes. Lancé à la limite du hors-jeu Pitroipa efface un défenseur et loge le ballon dans la lucarne pour le 1-0. Les hommes d'Antonetti affichaient pour une fois un visage séduisant, face à une équipe valenciennoise inoffensive... jusqu'à l'égalisation de Melikson à la réception d'un coup-franc.
Rennes baissait pavillon, se retrouvant à dix après l'exclusion de Foulquier pour 2 , puis à 9 après le reçu par Boye pour s'être essuyé le pied sur Gomis ! Dans la foulée, Rose donnait l'avantage à VA de la tête sur corner. Un but synonyme de maintien officiel parmi l'élite pour Valenciennes qui a tranquillement géré la fin de match et ajoutait 2 nouveaux buts sur un tir superbe de Lala puis par Saez.

Le match du PSG n'a pas atteint les sommets espérés de rythme et d'intensité. Après un début de partie indécis, les parisiens ont rapidement mis le couvercle sur la rencontre grâce à leur talent et leur maitrise technico-tactique.

Une belle ambiance à Annecy, avec un public qui a poussé son équipe vers la victoire. Evian-TG a livré une belle bataille face à des Niçois décevants, en particulier en seconde mi-temps. De nombreuses occasions, quatre buts dont deux exceptionnels, et du spectacle dans ce match déséquilibré au tableau d'affichage.

Belle prestation des Lillois qui ont totalement maîtrisé leur match avec trois buts à la clé et de nombreuses occasions. Trop timides, les Rémois n'ont jamais réellement inquiété le LOSC dans cette partie.

Bordeaux aime jouer avec le feu. Après avoir mené 2-0 contre Nancy, Karaboué profite d'une bourde de Carrasso pour réduire à 2-1. Un espoir inespéré renaissait pour les Lorrains, au vu de la physionomie du match. Et cet espoir ne restait pas lettre morte, Sané égalise de la tête sur un coup-franc. Incroyable retournement de situation ! Mais alors que les Nancéiens envisageaient le meilleur, Diabaté les ramenait sur terre de la tête (3-2). Dans les dernières secondes, Gregorini repoussait un penalty (inexistant) tiré par Faubert.

Avec une victoire 3-1 face à Montpellier, Bastia est officiellement sauvé. Pour assurer ce maintien, les Corses ont rapidement mis la pression dans la surface du champion de France en titre. Pionnier s'interposait d'abord face à Khazri, mais il ne pouvait rien sur la volée de Beauvue dans la lucarne. Dans ce match ouvert entre deux équipes qui n'ont plus grand-chose à jouer cette saison, Utaka égalisait d'une frappe en pivot sur un service d'Estrada. Dans la foulée, Modeste redonnait l'avantage au SCB de la tête sur un centre de Thauvin. Et dans les dernières minutes, Modeste scellait le sort du match de la tête sur corner.

Troyes est revenu à un point de Nancy (17e) après avoir battu Ajaccio 1-0 et peut encore croire en ses chances de rester en Ligue 1. Un avantage mérité qui a complètement libéré les Troyens, face à des ajacciens qui ont mis une demi-heure à démarrer le moteur et venir inquiéter le gardien adverse.
Pour Ajaccio le maintien n'est toujours pas assuré.

Brest, au pied du mur, a pris le match à bras le corps et a eu les occasions pour l'emporter. Mais ce sont les sochaliens qui remporte le match 2-0 sur un doublé de Privat (48ème, 81ème). Sochaux n'est toujours pas sauvé.