Le Paris Saint-Germain a livré un match de gala à son public lors du dernier match de la saison à domicile, face à Brest. Au-delà de la victoire 3-1, le PSG a fêté dignement son titre de champion de France dans un stade survolté comme rarement. L'image de David Beckham sortant du terrain, ému au point de verser quelques larmes, restera l'image de la rencontre.

Le top : Paris fait enfin la fête, une légende s'en va

Après les incidents au Trocadéro, le PSG a pu enfin fêter son 3e titre de champion de France en battant Brest samedi (3-1), notamment grâce à un doublé de Zlatan Ibrahimovic. Cette fois-ci pas de fausse note et une belle fête très réussie dans un Parc des Princes comblé. Feu d'artifices, joueurs maquillés, partage avec le public... la bonne humeur était au rendez-vous. Les chanceux spectateurs ont également eu le privilège d'assister au dernier match de David Beckham, titulaire et capitaine pour l'occasion. Le Spice a fait d'émouvants adieux au football, sortant en larmes de la pelouse, applaudi par tous les joueurs et acclamé par tout le public. "Dans les prochains jours, nous allons avoir un rendez-vous pour parler du futur. Peut-être que si toutes les choses sont claires on pourra annoncer la nouvelle sans problèmes. Aujourd'hui, je n'ai pas pensé à ça, c'était la fête pour célébrer le titre de champion", a annoncé Carlo Ancelotti après le match.

Le flop : Nancy en Ligue 2

C'est désormais officiel, Nancy quitte la Ligue 1. Avec 35 points et à une journée de la fin, l'équipe lorraine, battue à domicile par Bastia (1-2), ne peut plus rejoindre le premier non-relégable Sochaux, qui compte cinq points d'avance. Après un 3e revers consécutifs, elle rejoint donc Brest, relégué en Ligue 2 la semaine dernière. " C'est évidement une grosse déception pour les joueurs, pour le club, pour Nancy mais on a craqué tout simplement. On était un peu tendu, on n'a pas su se libérer. Les regrets, c'est la première période. On a eu les occasions, les situations et Bastia marque sur sa première occasion en deuxième période. Les joueurs ont fait les efforts, ils ont cravaché jusqu'au bout mais la marche était trop haute. Je n'ai rien à reprocher à personne si ce n'est le résultat. C'est l'enjeu qui a déterminé ce match", confiait Patrick Gabriel, l'entraîneur de Nancy.

La déception : Lille manque le coche

Lille n'a pu faire mieux que 0-0 sur la pelouse de Montpellier et a sacrément compromis ses chances de se qualifier pou la prochaine Ligue des Champions. Les Dogues sont en effet 5es à deux longueurs du podium. Pour espérer se qualifier, le Losc conserve donc un mince espoir. Les Dogues doivent impérativement battre Saint-Étienne et espérer, dans le même temps, que l'OL s'incline contre Rennes. « C'est un résultat logique mais ce n'est pas un résultat qui nous arrange. Pour rester maître de notre destin, il nous fallait gagner ici. On a quelques opportunités qui pouvaient nous permettre de gagner. Montpellier en a eu aussi, c'est pourquoi le nul est mérité dans l'ensemble. On a manqué d'adresse sur l'avant-dernière ou la dernière passe pour pouvoir se créer plus de situations, notamment sur nos attaques rapides. Mais on a manqué de vitesse, de liant, de relations entre nos attaquants. On a souffert de notre division offensive qui était en dedans. Le bémol vient de là, cela fait de longues semaines que l'on marque plus d'un but par match. Et cela n'a pas été le cas dans ce match. Au vu du résultat de dimanche (entre Nice et Lyon, ndlr), ce sera soit un résultat moyen, soit un résultat mauvais. La dernière journée sera certainement décisive, pour la 4e place en tout cas. Cela passe déjà par une victoire devant Saint-Étienne. Ensuite, on attendra le résultat des autres », a expliqué Rudi Garcia.

Coup de coeur : Le coup-franc de Grenier

Mené 1-0 à un quart de la fin du match et réduit à dix après l'exclusion de Gonalons, l'OL est parvenu à accrocher le point du match nul face à Nice sur un coup de pied arrêté avec une frappe sublime pleine lucarne de Grenier (1-1, 76e). Un but magnifique qui rappelle ceux d'un certain... Juninho. Les Gones sont donc repartis avec un précieux point qui laisse l'OL en position de force, sur la troisième marche du podium. Avec 64 points, les homme de Rémi Garde ont leur destin en mains et se qualifieront pour les barrages de la Ligue des Champions en cas de victoire dimanche prochain à Gerland contre Rennes. "Mathématiquement, ce point n'est pas si important que ça, mais au niveau de l'esprit dont je viens de vous parler, il est important. Avoir eu la capacité de rester dans le match, et de revenir, c'est ce qui nous faudra encore la semaine prochaine contre Rennes, pour obtenir cette victoire qui reste indispensable. Le résultat est logique sur l'ensemble du match, Nice s'est créé quelques occasions, et deux coups de pied arrêtés ont réglé le sort de ce match. Il y avait beaucoup de tension, aucune des deux équipes ne voulait perdre, ça a donné un match un peu crispé", a confié Remi Garde après le match.

Le onze de la 37ème journée :

Fabien Audard (gardien de but, Lorient)
Il n'a pas toujours été à la fête cette saison mais Fabien Audard, de retour après une suspension de quatre matchs, a réalisé une très belle partie du côté de Reims ce week-end. Certes battu sur un penalty de Grzegorz Krychowiak, le portier de 35 ans a enchaîné les arrêts décisifs face aux Champenois.

Aïssa Mandi (latéral droit, Reims)
Aïssa Mandi n'est pas franchement le latéral droit le plus célèbre parmi l'élite. Mais sa bonne saison à Reims devrait lui permettre d'assouvir un certain désir de reconnaissance. Encore impressionnant samedi, le jeune Français de 21 ans s'est montré intraitable face à Lorient et notamment le pauvre Maxime Barthelme, lequel a vécu une sale soirée. Son apport offensif a également fait du bien au club champenois, officiellement maintenu en Ligue 1 depuis ce week-end.

Loïc Perrin (défenseur central, Saint-Étienne)
Du Loïc Perrin comme on l'aime. S'il a parfois été bousculé par André-Pierre Gignac samedi soir, le défenseur stéphanois a affiché sa science du jeu. Bonnes lectures et relances propres ont été les deux armes majeures de cet ancien milieu de terrain, également auteur de l'ouverture du score face à l'OM. Une valeur sûre.

Abdelhamid El Kaoutari (défenseur central, Montpellier)
Lors d'un match pour le moins médiocre entre Montpellier et Lille, un certain Abdelhamid El Kaoutari a réussi à sortir son épingle du jeu. Le Marocain de 23 ans a rayonné en défense centrale, se montrant notamment autoritaire face à un trio Payet-Kalou-Rodelin dans un jour sans.

Franck Signorino (latéral gauche, Reims)
A l'image d'Aïssa Mandi, Franck Signorino s'est mis en lumière ce samedi face à Lorient. Le latéral gauche rémois s'est souvent projeté vers l'avant avec beaucoup d'intelligence et d'envie. Son travail défensif a également été profitable, lui qui avait fort à faire face à Benjamin Corgnet et Yann Jouffre.

Fabien Camus (milieu droit, Troyes)
Si l'Estac est encore en vie, à l'aube de l'ultime journée de Ligue 1, il le doit en partie à Fabien Camus. Samedi soir, lors de l'avant-dernier acte face à Bordeaux, le milieu tunisien s'est montré décisif pour offrir trois points synonymes d'espoir aux Aubois. Un but, l'unique de la rencontre, qui récompense l'activité de ce créateur face aux Girondins mais aussi cette saison, lui qui s'est révélé à 28 ans à la France.

Blaise Matuidi (milieu défensif, PSG)
Si sa nomination parmi les quatre meilleurs éléments de L1 a surpris certains observateurs, Blaise Matuidi a encore prouvé samedi soir qu'il était l'un des joueurs les plus réguliers de la saison dans le championnat de France. Encore au four et au moulin face à Brest, lors d'un match pourtant sans enjeu sportif, l'international tricolore s'est même permis d’inscrire son 5e but dans l'exercice.

Clément Grenier (meneur de jeu, Lyon)
Il n'a pas forcément réalisé son meilleur match de la saison au Stade du Ray. Mais Clément Grenier a encore sauvé l'OL d'une grosse désillusion dimanche. Après un but somptueux à Montpellier, qui avait offert trois points aux Gones (1-2), le créateur de 22 ans a décoché un coup franc fantastique pour empêcher Nice de revenir sur les traces des Rhodaniens (1-1). Didier Deschamps a dû apprécier...

Rémy Cabella (milieu gauche, Montpellier)
Également oublié par le sélectionneur de l'équipe de France, Rémy Cabella a encore développé un très bon football face à Lille, samedi soir, lors du triste match nul entre Montpellier et les Dogues (0-0). Un scenario qui doit avant tout à la maladresse d'Emanuel Herrera, Souleymane Camara et consorts, jamais à la hauteur de leur partenaire à la création côté gauche.

Zlatan Ibrahimovic (avant-centre, PSG)
Un classique pour le géant suédois. Pas forcément régulier cette saison, Zlatan Ibrahimovic a tout de même livré des copies d'excellentes factures lorsqu'il a décidé de lever le pied. Ce fut le cas contre Brest, la lanterne rouge, ce samedi. Avec deux buts à la clé, ses 28e et 29e en L1, l'ancien attaquant de l'AC Milan a ravi les spectateurs du Parc des Princes, venus en nombre observer les champions de France. Ils n'auront pas été déçus du spectacle: merci Zlatan.

Saber Khlifa (avant-centre, Evian)
Une semaine après son lob d'anthologie, Saber Khlifa a prouvé qu'il était en grande forme. Grand artisan du succès contre Valenciennes (2-0), quasiment synonyme de maintien pour le club haut-savoyard, l'international tunisien s'est fendu d'une passe décisive et d'un 13e but en championnat. Une réussite qui arrive au moment idéal pour cette révélation de la deuxième partie de saison.

Le onze des déceptions (en 4-4-2): Barel Mouko (Lille) – Julien Faubert (Bordeaux), Alou Diarra (Rennes), Etienne Capoue (Toulouse), Gaëtan Bong (Valenciennes) – Ronny Rodelin (Lille), Jean II Makoun (Rennes), Joseph Lopy (Sochaux), Dimitri Payet (Lille) – Salomon Kalou (Lille), Emanuel Herrera (Montpellier).

Félin a écrit:

Le Paris Saint-Germain a livré un match de gala à son public lors du dernier match de la saison à domicile, face à Brest. Au-delà de la victoire 3-1, le PSG a fêté dignement son titre de champion de France dans un stade survolté comme rarement. L'image de David Beckham sortant du terrain, ému au point de verser quelques larmes, restera l'image de la rencontre.

Pour sa dernière sortie devant son public, le Paris Saint-Germain a régalé ses supporters dans un Parc des Princes qui n'avait rien à envier aux stades anglais. Sous les yeux d'anciens Parisiens champions en 1986 et 1994, le PSG a livré un match de gala, sans aucune pression face à des Brestois rapidement dépassés.

Ibrahimovic déchaînait les supporters dès l'entame du match en ouvrant le score d'une frappe à bout portant (5ème). Rarement l'ambiance avait été si belle au Parc des Princes, survolté tout au long de la première période. Le PSG continuait de presser les Brestois et se voyait récompenser grâce à Matuidi reprenant de volée un corner de Beckham (31ème). Ibra inscrivait son deuxième but de la soirée d'un coup franc direct mystifiant Thébaux (36ème) et faisant rugir de plaisir le public.
Malgré la réduction du score brestoise par Benschop qui a remporté son duel face à Areola (3-1, 81ème), l'image de la seconde période restera la sortie de Beckham en fin de rencontre, fondant en larmes à l'idée d'avoir disputé son dernier match, au moins à domicile, de sa longue carrière (22 ans). Ovationné pendant de longues minutes par le public parisien après sa sortie, le Spice Boy a même tiré quelques larmes de son président Nasser Al-Khelaïfi et son entraîneur Carlo Ancelotti. Séquence émotion au Parc des Princes, même après le coup de sifflet, les joueurs parisiens portant en triomphe Beckham.

Cheveux peints aux couleurs du club, le maillot de la saison prochaine sur les épaules, les joueurs du PSG n'avaient pas forcément la tête au match mais à la fête, amplement partagée par un public rendant hommage à Carlo Ancelotti, dont l'avenir est encore incertain. Une magnifique soirée de football !

L'Olympique Lyonnais a arraché le match nul sur la pelouse de Nice 1-1. Un résultat qui permet à l'OL d'occuper seul la 3ème place et d'avoir son destin en main lors de la dernière journée.
Reportée à ce dimanche en raison des fortes pluies, cette rencontre face à Nice présentait l'avantage de permettre à l'OL d'être fixé sur le classement après les résultats de tous ses adversaires. L'équation était simple pour l'OL qui était assuré de terminer sur la 3ème marche du podium en cas de victoire dans un stade du Ray complètement acquis à la cause de son équipe. Objectif manqué pour Lyon qui doit finalement partager les points.

Evian est bien parti : victoire 2-0 contre Valenciennes.

Evian a obtenu un précieux succès face à Valenciennes. Servi au milieu de terrain, Khlifa a réalisé un grand pont et a prit toute la défense nordiste de vitesse avant d'enrouler sa frappe du pied droit aux 25 mètres et de placer le ballon au ras du montant gauche de Penneteau (2ème minute). Un but splendide ! L'attaquant savoyard s'illustrait à nouveau 10 minutes plus tard sur un débordement côté droit pour offrir une passe décisive à Ehret, seul au second poteau. Une 1ère période parfaite pour les locaux.
Après la pause, les deux équipes se neutralisaient. VA avait la possession de balle mais se montrait bien trop brouillon et moins appliqué collectivement que son adversaire. Le score ne bougeait finalement plus et l'ETG devrait se maintenir grâce à sa différence de buts.

Sochaux toujours menacé de relégation. Une victoire suffisait à Sochaux pour se maintenir, mais c'est Toulouse qui décroche les 3 points (2-1). Ce sont d'ailleurs les Toulousains qui ont ouvert le score dans cette rencontre avec toutefois un peu de réussite. Ils creusaient ensuite l'écart sur une belle occasion collective. Les Lionceaux ont cependant réussi à réduire l'écart avant la pause grâce à Sio, qui profitait d'une erreur de la défense adverse. Remotivés, les Doubistes poussaient en seconde période pour revenir au score et profitaient même de l'expulsion de Capoue, mais le score ne bougeait plus et Sochaux est toujours menacé de relégation.

numéro10 a écrit:

L'Olympique Lyonnais a arraché le match nul sur la pelouse de Nice 1-1. Un résultat qui permet à l'OL d'occuper seul la 3ème place et d'avoir son destin en main lors de la dernière journée.

Les Lyonnais sont pourtant mieux entrés dans cette rencontre face à des Niçois sans doute un peu crispés par l'enjeu. Une domination pas vraiment concrétisée par les gones qui n'ont jamais réellement inquiété Ospina durant les 45 premières minutes en raison d'une prise de risques minimale. Si les débats se sont équilibrés après 20 minutes de jeu avec des Aiglons plus entreprenants, Lopes n'a pas eu non plus d'arrêt à faire au cours d'une première période engagée mais assez pauvre en occasions.
Il ne fallait pas attendre longtemps pour voir le score évoluer en seconde période puisque Turpin désignait le point de penalty après 25 secondes de jeu pour une faute de Koné sur Cvitanich, transparent en première période. L'Argentin se chargeait de le tirer pour placer le ballon dans la lucarne droite. Assommés, les lyonnais subissaient ensuite les assauts azuréens et devaient laisser passer l'orage pendant un quart d'heure. Réduit à 10 avec l'expulsion de Gonalons pour deux avertissements reçus, l'OL était dominé mais se relançait grâce à un but sur un coup franc somptueux de Grenier. Malgré sa supériorité numérique, l'OGCN ne parvenait pas à enflammer la fin de match pour reprendre l'avantage.

Sans briller, Lyon conserve donc sa 3ème place au classement avec un point d'avance sur nous et deux sur Lille. Deux adversaires qui s'affronteront lors de la dernière journée. Le club rhodanien aura donc son destin en main lors de la réception de Rennes à Gerland et une victoire assurerait automatiquement une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. 6ème, Nice devra s'imposer à Ajaccio pour espérer décrocher une place en Ligue Europa.

Lille avait un gros coup à jouer lors de cette 37ème journée de Ligue 1. En cas de victoire, les Lillois pouvaient se hisser sur le podium et mettre la pression sur Lyon et Nice. Mais ils concèdent le nul et laissent la voie libre à l'OL.

Imprévisible, c'est le mot qui semble qualifier le mieux cette formation lilloise. Au vu de son début de saison, il semblait difficile d'imaginer le club nordiste se battre à nouveau pour un podium durant cet saison 2012-2013. Pourtant, les Dogues ont su faire un impressionnant retour en alignant notamment une série de 5 victoires consécutives au début de l'année 2013.

"On ne pensait pas que c'était foutu mais revenir comme on l'a fait, c'était tout sauf facile. Et la manière dont ça s'est passé, c'est peut-être un signe", déclarait Florent Balmont. Les Lillois n'étaient cependant pas loin de tout gâcher ces dernières semaines avec un nul contre Sochaux (3-3), puis une défaite à Toulouse (4-2). La victoire contre Reims (3-0) et les faux pas de Lyon et Nice lors de la 36ème journée ont permis au LOSC de continuer à croire à une place sur le podium, avec 3 points de retard sur l'OL avant le coup d'envoi de cette 37ème journée.

Un adieu au podium ? Mais en ne décrochant qu'un point sur la pelouse des Héraultais, qui n'ont plus rien à jouer en cette fin de saison, les Lillois sont retombés dans leurs travers et se retrouvent même désormais à la 5ème place.

Nancy jouera en Ligue 2 la saison prochaine : défaite 2-1 contre Bastia. Triste soirée pour Nancy qui s'incline face à Bastia et est officiellement relégué en L2. L'ASNL a livré une 1ère période peu passionnante avec peu d'occasions à se mettre sous la dent. Les Bastiais se contentaient de contenir des assauts lorrains bien trop brouillons pour inquiéter Landreau. Au retour des vestiaires, les Corses jouaient un mauvais tour aux Lorrains en ouvrant le score grâce à Ilan, qui profitait d'une talonnade de Modeste pour s'enfoncer dans la surface et marquer d'un pointu du droit. Un but qui a eu le don de réveiller Nancy puisque Puygrenier surgissait au second poteau sur un corner pour pousser le ballon du pied au fond des filets. Si Nancy se jetait alors dans la bataille en prenant des risques, Modeste refroidissait le stade Marcel-Picot d'un plat du pied à l'entrée de la surface, placé au ras du montant gauche de Grégorini. Assommés, les Nancéiens ne trouveront finalement pas les ressources pour arracher une victoire indispensable pour se maintenir.

numéro10 a écrit:

Lille avait un gros coup à jouer lors de cette 37ème journée de Ligue 1. En cas de victoire, les Lillois pouvaient se hisser sur le podium et mettre la pression sur Lyon et Nice. Mais ils concèdent le nul et laissent la voie libre à l'OL.

Lille a freiné au mauvais moment. Dès le début de la rencontre, la tâche ne s'annonçait pas simple pour le club nordiste qui a eu du mal à développer son jeu durant les 45 premières minutes et aurait même pu encaisser un but si la barre transversale de Mouko n'avait pas repoussé une tentative de Belhanda. Une prestation en première période insuffisante des Dogues face à des Héraultais qui n'ont plus rien à jouer. Les Nordistes étaient même une nouvelle fois tout près de se faire punir, mais Herrera se trouait complètement sur une occasion immanquable seul au second poteau. Malgré une réaction en fin de match, Lille dit peut-être adieu au podium ce soir.

19e au coup d'envoi de cette rencontre, Troyes avait besoin de gagner face à Bordeaux pour encore croire au maintien. Mission accomplie (1-0). La première mi-temps a été décevante avec des Bordelais timides. Plus volontaire, Troyes se procurait les meilleures occasions mais manquait de précision dans le dernier geste. Sans doute motivés à la pause par Jean-Marc Furlan, les Troyens entamaient bien la seconde mi-temps avec l'ouverture du score de Camus. En supériorité numérique après l'expulsion de Faubert, Troyes continuait de créer le danger sur le but adverse mais ne parvenait pas à creuser l'écart. Un succès toutefois suffisant pour conserver l'espoir d'un maintien.

Ajaccio avait besoin d'une victoire à Rennes pour se maintenir mais doit se contenter du nul 1-1. Les Corses n'ont pas mis longtemps à trouver l'ouverture : sur un coup franc de Cavalli repoussé par le mur, André armait une frappe mais Diawara avait bien suivi pour marquer à bout portant. Si les Bretons ont tenté ensuite d'emballer le match, ils ont manqué de réussite à l'image de cette frappe croisée d'Erding qui heurtait le poteau d'Ochoa. Le Turc trouvait tout de même la faille avant la pause sur une tête croisée au point de penalty. En seconde période, le score ne bougeait plus et Ajaccio n'arrivait finalement pas à prendre trois points nécessaires pour confirmer le maintien. De leur côté, les Rennais n'ont pas su offrir une victoire à Frédéric Antonetti pour son dernier match au stade de la Route de Lorient.

Reims 1-0 Lorient : Reims est sauvé !

En cas de victoire contre Lorient, Reims pouvait assurer son maintien dès ce soir. C'est chose faite avec un succès 1-0. Dominateurs en début de match, les joueurs d'Hubert Fournier ont fait le nécessaire pour se placer sur la bonne voie puisqu'ils ont logiquement ouvert le score sur un penalty inscrit par Krychowiak, qui prenait Audard à contre-pied. Dominés notamment dans l'engagement, les lorientais ne montraient pas grand-chose durant les 45 premières minutes. Si les Merlus montraient un meilleur visage en 2ème mi-temps, les rémois préservaient cet avantage qui leur permet d'être officiellement maintenu en L1.